Une femme algérienne, Au fil de la résistance, j’écris ton nom... Témoignage
EAN13
9782377011315
ISBN
978-2-37701-131-5
Éditeur
Hémisphères
Date de publication
Nombre de pages
474
Dimensions
24 x 15,5 x 2,7 cm
Poids
812 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Une femme algérienne

Au fil de la résistance, j’écris ton nom... Témoignage

Hémisphères

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Un livre qui est à la fois un parcours de vie, un témoignage et un appel à la résistance, signé par une opposante de la première heure à toutes les formes d'oppression qui s'opposent à la démocratie en Algérie. « Femme, journaliste, réalisatrice et militante, actrice et témoin privilégiée, je choisis désormais d’écrire et d’apporter ma contribution à une histoire vivante en puisant dans nos luttes, notre résistance », écrit Horria Saïhi. « Je dis et décris l’arbitraire du pouvoir avec ses lots d’enlèvements, de séquestrations, de tortures, d’assignations à résidence, d’emprisonnements, de révoltes d’étudiants, de lycéens ou de paysans, la censure et l’interdit, la contestation, la solidarité, la montée de l’islamisme politique, la riposte pacifique ou armée, l’engagement des femmes. J’évoque mon pays avec mes mots, mes connaissances et mon engagement. Je le raconte tel que je l’ai perçu, tel que je l’ai ressenti au travers de mes rencontres avec Kateb Yacine, les ouvrières de Sidi Bel Abbès, les paysannes de Zrizer, mes camarades du PAGS, d’Ettahadi-Taffat, du MDS, des Patriotes, des Groupes de légitime défense, des militaires, des artificiers, des familles de victimes du terrorisme, des militantes républicaines, mes collègues de la télévision... » Pour redonner vie à ce passé tragique qu’elle fait défiler sous nos yeux des années de l’après-Indépendance à nos jours, Horria Saïhi s’est attachée à recueillir la parole de femmes et d’hommes qui ont comme elle vécu, subi, résisté ou fui tout ce que l’Algérie n’a pu ou su offrir à son peuple. Enseignant, universitaire, journaliste, haut fonctionnaire, cadre d’une entreprise d’Etat, soldat ou haut gradé en service pendant la décennie noire, et encore ouvrier agricole ou simple militant : leurs récits entrecoupés de silences, de rires et de larmes esquissent le terrible tableau d’une souffrance multiforme, toujours aiguë et trop longtemps tue.
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