Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli
EAN13
9782749262680
ISBN
978-2-7492-6268-0
Éditeur
Erès
Date de publication
Collection
PRIMO LEVI
Nombre de pages
176
Dimensions
21,5 x 13,5 x 1,3 cm
Poids
218 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Exil et violence politique, les paradoxes de l'oubli

De

Erès

Primo Levi

Offres

Autre version disponible

« Je veux tout oublier », disent les personnes victimes de torture et de violence politique. Encombrées par une répétition traumatique, elles ne sont plus qu'un corps mémoire qui réduit les temporalités à un présent d'horreur, présent qu'elles ne peuvent plus vivre mais qu'elles ne peuvent pas non plus oublier. Paradoxalement, il faut se souvenir pour oublier autant qu'il faut oublier pour se souvenir autrement.
L'oubli fonde et en même temps entretient un rapport ambigu avec la mémoire. Il peut prendre différentes formes : refoulement, démenti, forclusion ou encore mécanismes de non-oubli comme dans la mémoire traumatique. S'il est nécessaire, l'oubli peut aussi être une amnésie pathologique, l'enfouissement de quelque chose d'insupportable. Comment l'oubli ou son impossibilité transparaît-il dans la clinique ? Quelles sont ses incidences sur la vie d'un sujet et sur celle d'un peuple ? De quelle manière d'autres champs du savoir et de la littérature traitent-ils de cette question de l'oubli ? Comment la trace écrite, celle d'un récit ou celle de l'Histoire, qui ne s'écrit pas sans perte ni oubli, est-elle appréhendée génération après génération ?
S'identifier pour envoyer des commentaires.