- EAN13
- 9782336473345
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 25/07/2024
- Collection
- Études Psychanalytiques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le trait psychotique, humain, trop humain
Psychose et dialogue
Michel S. Levy
L'Harmattan
Études Psychanalytiques
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 24,00
Le but de ce travail est de proposer que les aléas du dialogue soient la cause
principale de l’apparition des traits psychotiques, puis le moyen privilégié
de leur évolution lorsque cette thématique dialogique guide la conduite du
thérapeute, de l’analyste.
C’est pour cela que la psychanalyse, lorsqu’elle ne se concevait surtout pas
comme dialogue, ce sur quoi insistait Lacan, a longtemps été incapable
d’aborder ces difficultés psychotiques. Ce sont, au contraire, les analystes
qui se sont emparés de la question de l’échange dialogique et qui firent
avancer ces problèmes, comme M. Klein, G. Pankow, F. Tosquelles, Alain
Manier, et avant eux Jean-Baptiste Pussin, le surveillant de Pinel, inventeur
du traitement institutionnel du trait psychotique.
Tous les développements de Lacan sur la fonction de suspension du dialogue
dans le déroulement de la cure − afin que par la suspension de la réponse de
l’autre advienne le champ des projections et fantasmes personnels du patient
qui vont ouvrir le travail de son inconscient − restent clairement pertinents,
mais dans le champ des traits de nature névrotique.
C’est pourquoi les références qui nous serviront dans le présent travail
seront celles de ces analystes qui purent témoigner de succès avec ces traits
psychiques, contrairement à Freud lui-même et Lacan. À l’inverse de ces
derniers, ils furent toutes et tous des spécialistes fort avertis des arcanes
et complexités du dialogue humain concret.
principale de l’apparition des traits psychotiques, puis le moyen privilégié
de leur évolution lorsque cette thématique dialogique guide la conduite du
thérapeute, de l’analyste.
C’est pour cela que la psychanalyse, lorsqu’elle ne se concevait surtout pas
comme dialogue, ce sur quoi insistait Lacan, a longtemps été incapable
d’aborder ces difficultés psychotiques. Ce sont, au contraire, les analystes
qui se sont emparés de la question de l’échange dialogique et qui firent
avancer ces problèmes, comme M. Klein, G. Pankow, F. Tosquelles, Alain
Manier, et avant eux Jean-Baptiste Pussin, le surveillant de Pinel, inventeur
du traitement institutionnel du trait psychotique.
Tous les développements de Lacan sur la fonction de suspension du dialogue
dans le déroulement de la cure − afin que par la suspension de la réponse de
l’autre advienne le champ des projections et fantasmes personnels du patient
qui vont ouvrir le travail de son inconscient − restent clairement pertinents,
mais dans le champ des traits de nature névrotique.
C’est pourquoi les références qui nous serviront dans le présent travail
seront celles de ces analystes qui purent témoigner de succès avec ces traits
psychiques, contrairement à Freud lui-même et Lacan. À l’inverse de ces
derniers, ils furent toutes et tous des spécialistes fort avertis des arcanes
et complexités du dialogue humain concret.
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