- EAN13
- 9782081256606
- Éditeur
- Flammarion
- Date de publication
- 22/08/2011
- Collection
- Champs
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Flammarion 12,00
Dès ses premières conceptualisations, aux XVIIeme et XVIIIeme siècles, l’idée
de progrès implique l’abolition des limites jusque-là imposées au savoir et au
pouvoir de l’homme : l’humanité est indéfiniment perfectible, l’avenir ouvert
et constellé de promesses. Maître de la nature, sujet souverain, l’homme
dispose du réel qu’il imagine malléable et manipulable à l’infini. C’est au
cours du XXeme siècle que les croyances progressistes vont être ébranlées par
la découverte d’une barbarie scientificisée et technicisée. La crise
environnementale, le constat des « dégâts du progrès » renforceront la vision
catastrophiste d’un progrès « meurtrier ». La puissance dangereuse mais
bénéfique de Prométhée s’est transformée en pouvoir de destruction. D’où le
dilemme paralysant : retour impossible à l’optimisme progressiste ou fuite
nihiliste dans la désespérance. La promesse d’une amélioration de la condition
humaine demeure cependant un horizon de sens pour l’humanité. Aussi
importe-t-il de repenser le progrès. Une telle entreprise suppose d’en
retracer quatre siècles d’histoire conceptuelle et politique et d’en analyser
les principales théorisations, mais aussi de clarifier les raisons des débats
contemporains entre néo- et antiprogressistes. Un exercice de pensée qui se
propose de rompre avec les évidences reçues. Car si le progrès a un avenir,
c’est à la condition d’être « défatalisé » et « désutopisé ».
de progrès implique l’abolition des limites jusque-là imposées au savoir et au
pouvoir de l’homme : l’humanité est indéfiniment perfectible, l’avenir ouvert
et constellé de promesses. Maître de la nature, sujet souverain, l’homme
dispose du réel qu’il imagine malléable et manipulable à l’infini. C’est au
cours du XXeme siècle que les croyances progressistes vont être ébranlées par
la découverte d’une barbarie scientificisée et technicisée. La crise
environnementale, le constat des « dégâts du progrès » renforceront la vision
catastrophiste d’un progrès « meurtrier ». La puissance dangereuse mais
bénéfique de Prométhée s’est transformée en pouvoir de destruction. D’où le
dilemme paralysant : retour impossible à l’optimisme progressiste ou fuite
nihiliste dans la désespérance. La promesse d’une amélioration de la condition
humaine demeure cependant un horizon de sens pour l’humanité. Aussi
importe-t-il de repenser le progrès. Une telle entreprise suppose d’en
retracer quatre siècles d’histoire conceptuelle et politique et d’en analyser
les principales théorisations, mais aussi de clarifier les raisons des débats
contemporains entre néo- et antiprogressistes. Un exercice de pensée qui se
propose de rompre avec les évidences reçues. Car si le progrès a un avenir,
c’est à la condition d’être « défatalisé » et « désutopisé ».
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