- EAN13
- 9791094225516
- Éditeur
- Actualités Éditions
- Date de publication
- 03/01/2022
- Collection
- Les Fictions
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - ACTUALITES EDIT 14,00
La Maison brûle s’appuie sur les motifs dramatiques de la célèbre pièce de
Lorca pour faire du foyer familial un espace micro-fasciste clos sur lui-même.
Bernarda, c’est la Mère nourricière qui empêche le désir, qui castre les
vivants.
Plus qu’une interprétation de la fable, ce texte propose un accès à des
matériaux politiques et esthétiques dans le but de nous dévoiler les arcanes
de notre société. C’est une réflexion poétique sur la domination, et dont la
langue constitue la structure première.
Les éléments dramatiques du poète andalou se voient confrontés à des produits
pharmaceutiques, à des mythes grecs, aux textes de Claude Lévi-Strauss, à
Fantaisies masculines du sociologue Klaus Theweleit, ou encore à L’Invention
de l’hystérie de Georges Didi-Huberman. En outre, sa dramaturgie met en œuvre
l’univers visuel et textuel de l’artiste new-yorkais Henry Darger, la musique
de Gustav Mahler ou le film américain Little Miss Perfect. Ces matériaux
forment un dispositif dramaturgique qui permet de mettre en exergue — d’un
point de vue dramatique — l’oppression du monde modélisé par le langage et le
discours, la fiction y demeurant une interrogation.
Fidèle à son style d’écriture franc, Emilio García Wehbi compose un nouveau
paysage de l’œuvre, un topos, qui selon lui définit le théâtre. Ainsi, les
lecteurs doivent s’orienter par eux-mêmes car la notion d’origine, textuelle
ou mythique, y est constamment déplacée par le truchement post-dramatique d’un
dispositif à la frontière de l’art contemporain et du théâtre : seuls le
regard et l’écoute du public seront en mesure de l’évaluer.
Lorca pour faire du foyer familial un espace micro-fasciste clos sur lui-même.
Bernarda, c’est la Mère nourricière qui empêche le désir, qui castre les
vivants.
Plus qu’une interprétation de la fable, ce texte propose un accès à des
matériaux politiques et esthétiques dans le but de nous dévoiler les arcanes
de notre société. C’est une réflexion poétique sur la domination, et dont la
langue constitue la structure première.
Les éléments dramatiques du poète andalou se voient confrontés à des produits
pharmaceutiques, à des mythes grecs, aux textes de Claude Lévi-Strauss, à
Fantaisies masculines du sociologue Klaus Theweleit, ou encore à L’Invention
de l’hystérie de Georges Didi-Huberman. En outre, sa dramaturgie met en œuvre
l’univers visuel et textuel de l’artiste new-yorkais Henry Darger, la musique
de Gustav Mahler ou le film américain Little Miss Perfect. Ces matériaux
forment un dispositif dramaturgique qui permet de mettre en exergue — d’un
point de vue dramatique — l’oppression du monde modélisé par le langage et le
discours, la fiction y demeurant une interrogation.
Fidèle à son style d’écriture franc, Emilio García Wehbi compose un nouveau
paysage de l’œuvre, un topos, qui selon lui définit le théâtre. Ainsi, les
lecteurs doivent s’orienter par eux-mêmes car la notion d’origine, textuelle
ou mythique, y est constamment déplacée par le truchement post-dramatique d’un
dispositif à la frontière de l’art contemporain et du théâtre : seuls le
regard et l’écoute du public seront en mesure de l’évaluer.
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