- EAN13
- 9782021076264
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 19/03/2012
- Collection
- Cadre vert
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Seuil 24,00
"Rien n'est plus dangereux, se plaisait a dire George Smiley aux jeunes
recrues du service secret britannique, qu'un vieil espion presse." Ici, le
vieil espion, dans ce roman, c'est George Smiley lui-meme toujours aussi
replet, aussi prospere, aussi perspicace, aussi inquiet - et, a n'en pas
douter, aussi dangereux.
Un coup de telephone en pleine nuit vient le tirer de sa retraite. Sur une
pelouse de Hampstead, un quartier residentiel de Londres, on a retrouve le
cadavre d'un vieil emigre balte, un ancien general qui a travaille jadis pour
Smiley. Les nouveaux chefs du Cirque - c'est le nom dont le Carre designe les
services secrets britanniques - ne donnent a Smiley qu'une consigne : etouffer
l'affaire et non la resoudre.
Mais comment faire taire ces fantomes de son passe qui l'appellent du fond des
ombres, ces obscurs, ces sans-grade qui jadis etaient ses agents, les gens de
Smiley ? Il se trouve une fois de plus dechire entre des exigences
personnelles et les imperatifs d'une vieille fidelite a un service dont il a
ete le chef. On retrouve ici les ingredients familiers aux lecteurs de le
Carre : la tension qui vous desseche la bouche, le perpetuel sens du paradoxe.
Et surtout dans ce troisieme volet de la "trilogie des Smiley", ce sens de
l'humour, cette humanite, cette compassion pour ce que le Carre appelle la
"condition ambigue de l'agent secret" et que jamais on n'a perçue plus forte
que pour ces Gens de Smiley, ces soutiers de l'espionnage, ces defenseurs
acharnes de causes eternellement perdues.
*[5e]: Cinquième
recrues du service secret britannique, qu'un vieil espion presse." Ici, le
vieil espion, dans ce roman, c'est George Smiley lui-meme toujours aussi
replet, aussi prospere, aussi perspicace, aussi inquiet - et, a n'en pas
douter, aussi dangereux.
Un coup de telephone en pleine nuit vient le tirer de sa retraite. Sur une
pelouse de Hampstead, un quartier residentiel de Londres, on a retrouve le
cadavre d'un vieil emigre balte, un ancien general qui a travaille jadis pour
Smiley. Les nouveaux chefs du Cirque - c'est le nom dont le Carre designe les
services secrets britanniques - ne donnent a Smiley qu'une consigne : etouffer
l'affaire et non la resoudre.
Mais comment faire taire ces fantomes de son passe qui l'appellent du fond des
ombres, ces obscurs, ces sans-grade qui jadis etaient ses agents, les gens de
Smiley ? Il se trouve une fois de plus dechire entre des exigences
personnelles et les imperatifs d'une vieille fidelite a un service dont il a
ete le chef. On retrouve ici les ingredients familiers aux lecteurs de le
Carre : la tension qui vous desseche la bouche, le perpetuel sens du paradoxe.
Et surtout dans ce troisieme volet de la "trilogie des Smiley", ce sens de
l'humour, cette humanite, cette compassion pour ce que le Carre appelle la
"condition ambigue de l'agent secret" et que jamais on n'a perçue plus forte
que pour ces Gens de Smiley, ces soutiers de l'espionnage, ces defenseurs
acharnes de causes eternellement perdues.
*[5e]: Cinquième
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